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Découverte

Aix-en-Provence, ville d’art et d’histoire

Réputée pour son charme, Aix-en-Provence recèle un riche patrimoine et incarne à merveille cet art de vivre provençal tant vanté de part le monde.

Protégée par la Montagne Sainte-Victoire qui culmine à 1.011  mètres, Aix est entourée d’une campagne richement préservée avec d’authentiques bastides provençales au cœur de jardins à la française. Son nom vient des sources thermales découvertes à la fondation de la ville en 123 avant JC par les romains. On s’y promène avec nonchalance dans une architecture qui évoque un décor de théâtre. Ville des festivals, ville d’eaux, ville d’art, Aix-en-Provence a inspiré de grands noms de la littérature et de la peinture : Guigou, Stendhal, Mistral, Zola et Cézanne. Un itinéraire frappé de la lettre C traverse la ville et permet de visiter les lieux où vécut le peintre.

DE COURS EN RUELLES
Aix-en-Provence possède un riche patrimoine architectural superbement restauré et entretenu. Elle offre ainsi le 3ème ensemble d’architecture baroque en France, après Paris et Versailles. La beauté de la ville se découvre en flânant autour du célèbre Cours Mirabeau ombré par sa voûte de platanes, le long des boulevards et ruelles bordées de riches hôtels particuliers qui alignent leurs belles portes et fenêtres sculptées avec balcons et ferronneries d’art, sur les places ornées de ravissantes fontaines et garnies d’accueillantes terrasses de cafés…, sans oublier les nombreux monuments. Autant de lieux enchanteurs à découvrir. Sur la place du Général de Gaulle, la Fontaine de la Rotonde marque le début du célèbre cours Mirabeau. Édifiée en 1860, cette fontaine de 32 mètres de diamètre et d’une hauteur de 12  mètres possède une vasque en fonte. Le bassin est décoré de lions, cygnes et dauphins chevauchés par des anges. Trois statues symbolisant la Justice, l’Agriculture et les Beaux Arts la surmontent : la Justice, sculptée par Ramus, est tournée vers le cours Mirabeau ; l’Agriculture, sculptée par Chabaud, est tournée vers Marseille ; les Beaux-Arts, sculptée par Ferrat, est tournée vers Avignon.

VILLE DE CULTURE
Aix-en-Provence possède également de nombreux musées, fleurons de la culture aixoise.

  • L’Atelier de Cézanne, niché sur la colline des Lauves, désormais propriété de l’Office du Tourisme Aixois, le Musée Atelier de Cézanne accueille les visiteurs désireux de se rapprocher de l’homme qu’était Cézanne. Un endroit où la simplicité humaine et quotidienne du peintre apparaît encore. L’atelier Paul Cézanne n’abrite aucune œuvre de l’artiste, c’est Cézanne lui-même que le visiteur vient chercher en ces lieux. On découvre l’atelier et le jardin, entièrement restaurés, où le Maître a réalisé quelques-uns de ses plus grands chefs-d’œuvre.
  • Caumont Centre d’Art, à quelques pas du cours Mirabeau et installé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle entièrement restauré, est dédié aux Beaux-Arts. Deux importantes expositions temporaires par an, dédiées aux grands noms de l’histoire de l’art, ainsi qu’une riche programmation, font de cette institution l’un des lieux incontournables de la vie culturelle aixoise.
  • L’Archevêché, jouxtant la cathédrale St Sauveur, accueille au 1er étage le Musée des Tapis séries et pendant le mois de juillet les principales manifestations du Festival d’art Lyrique.
  • Le Musée Granet, au cœur du quartier Mazarin, présente plus de 12.000 œuvres : des
    collections de l’école française de peinture du XVIIe au XXIe siècle, 10 tableaux de Cézanne, la somptueuse collection issue de la donation Meyer consacrée aux maîtres européens de l’art moderne du XXe siècle «  de Cézanne à Giacometti », une galerie de sculptures et des salles consacrées à l’archéologie.
  • Le Pavillon Vendôme, qui abrita les amours du duc de Vendôme avec la Belle du Canet, présente une très belle collection de portraits et de mobilier. Le musée présente
    également des expositions d’art moderne et contemporain. Autour, de magnifiques
    jardins à la française.
  • La Fondation Vasarely, créée par le maître inégalé de l’art abstrait géométrique, inventeur de l’art optique à l’entrée de la ville, réconcilie l’art moderne avec l’architecture et l’urbanisme.

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